Le tourisme médical va-t-il devenir une issue pour lutter contre la crise ? On peut se poser la question lorsque l'on voit le nombre de destinations qui ont décidé de miser sur cette filière, qui permet aux touristes de se soigner à moindre coût à l'étranger.
Ainsi, l'Office général libyen du Tourisme et de l'industrie artisanale a présenté les possibilités pour le pays d'accueillir les touristes pour des soins de thalassothérapie et des bains de sable dans le désert. En effet, le sable chaud est réputé pour ses vertus dans le traitement des rhumatismes.
La Libye lance un plan quinquennal pour promouvoir le tourisme médical visant à attirer 1,5 million de touristes par an. Le pays doit encore pallier à un manque de personnel qualifié avant de devenir une destination phare du tourisme médical.
D'autre part, le Portugal mise également sur le tourisme médical dans la région de l'Algarve. Le pays s'appuie sur une qualité « européenne », l'hôtellerie de luxe et les hôtels spa. Le respect des normes européennes et l'existence d'une couverture juridique en cas d'erreur médicale sont des atouts pour cette destination.
L'Inde et la Tunisie restent également des destinations incontournables pour le tourisme médical à peu de frais. Tout comme la Thaïlande qui a vu arriver 1,45 millions de touristes pour se faire soigner les dents ou bénéficier d'actes chirurgicaux, ce qui permet au tourisme thaïlandais de surmonter tant bien que mal la crise.