En réponse à un article paru sur Tekiano et intitulé "Tunisie Blogs: Twitter m'a tue(r)", j'aimerai apporter ma (petite) contribution au débat.
Le blogging, c'est la base
Le microblogging est, comme les différents réseaux sociaux, basé sur le partage.
Quel partage? Celui des différentes ressources présentes sur le web, y compris les blogs.
Twitter, n'a pas vocation à devenir un Facebook sur lequel on passe des heures sans en sortir. A chaque Tweet, on est propulsé ailleurs que sur Twitter, pour suivre un lien d'un article/photo/vidéo.
Même si on retwette, on reponds sur Twitter, le contenu objet de la conversation se trouve ailleurs, et c'est souvent à un blog qu'on se réfère.
Certaines personnes ne peuvent pas bloguer.
Le Blog était la seule possibilité de s'exprimer sur le web. Certaines personnes ne pouvant théoriquement bloguer (par manque de temps souvent ou aussi de ressources et d'intérêt) s'y sont mis car ne voyant pas d'autres alternatives.
A partir du moment où les réseaux sociaux se sont développés, ils y ont trouvé un autre moyen de s'exprimer avec moins de contraintes, moins d'exigences et moins de soucis/suivis.
Twiter represente une alternative pour certaines personnes qui même si elles lisent beaucoup sur le web, n'ont pas forcément l'envie ou la capacité de synthétiser ce qu'elle lisent ou découvrent. Twitter est une excellente alternative pour partager efficacement et sans trop d'efforts (quoique trouver les 140 bons caractères n'est pas toujours évident)
Twitter c'est le Now-blogging, pas le blogging
Comme je l'avais ecris dans note précédente, Twitter est la création et la consecration du Now Blogging.
Le now-blogging donne beaucoup plus d'importance au "live" et à la rapidité de diffusion de l'information qu'à la construction d'un avis refléchi et appuyé.
A partir de là , les deux objectifs sont différents, et dans l'idéal complémentaires.
Si je prends le cas du Barcamp Tunisie, on peut constater celà très nettement.
Même si tout le monde a participé au Now Blogging sur Twitter (#barcamptn), certains ont quand même pris la peine de retranscrire leurs impressions et avis dans une note sur leurs blogs.
Même si celle-ci pouvait ressembler à une synthèse de leurs twitts, il est clair qu'elle comportait une part de réaction "à froid", plus réfléchie, mieux argumenté et plus détailée.
Et si on manque de souffle pour faire vivre son blog...
Il serait peut-être intéressant d'explorer de nouvelles pistes comme le vidéoblogging.
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