La semaine dernière, en donnant une formation à des producteurs télé sur les façons d'aborder la webTV, l'un d'entre eux, Barclay Fortin proposa une excellente métaphore pour expliquer la webTV aujourd'hui:
Il a décrit la meilleure impression que l'on peut avoir à vouloir faire de la webTV aujourd'hui...
Les mass-media ont été un certain temps une exception à l'échelle de l'histoire de l'humanité: une information pouvait être transmise à des millions de gens à la fois (relisons Wired juillet 2006 The Rise and Fall of the Hit ). Par les réseaux sociaux, l'information possède généralement une moins grande portée (exception faite des rumeurs et autres transmissions virales). On voit un certain retour à une ère du bouche à oreille (aussi rebaptisé buzz marketing pour être plus vendeur) où l'influence et la transmission se fait sur une petite échelle.
L'offre est exponentielle, mais notre attention est linéaire
Dans un court billet hier, Steve Rubel propose ni plus ni moins que The End of the Destination Web Era, la fin des "destinations web", ces lieux virtuels exponentiellement de plus en plus nombreux et qui compétitionnent avec notre attention limitée et fragmentée.
Il expose des chiffres hallucinants (source Nielsen Online), en mars dernier, un américain moyen:
Une autorité cognitive est cet intermédiaire a qui l'on donne la crédibilité nécessaire de trier l'information pour nous (voir mon billet qui définit le sujet de l'autorité cognitive). Le filtrage par réseaux sociaux est une des stratégies émergentes pour survivre à la surabondance de l'information. L'ensemble de nos connexions trie les informations qui se rendent à nous.
Que ce soit un journaliste, un blogueur, un ami ou la famille, ils trient pour nous et nous font suivre l'information qu'ils pensent qui nous intéressera. C'est eux qui nous diront à quel cabaret se trouve le meilleur spectacle en ville...


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"(...) j'ai réalisé une chose: Internet est en train de ramener l'industrie du divertissement à l'époque d'avant les médias de masse. Lancer un site de webtélé comme Chez Jules, c'est un peu comme ouvrir un cabaret ou un théâtre burlesque à l'époque de Jacques Normand et d'Olivier Guimond. Le point commun, c'est le fractionnement de l'auditoire. À la télé, des millions de personnes voit le même «spectacle» au même moment. Sur Internet, par contre, il y a des centaines de «spectacles» à l'affiche et on va voir celui qu'on veut au moment où on veut."Il ajoute que les "cabarets et les théâtres des années 30 et 40 étaient des entreprises modestes animés par des artisans passionnés qui essayaient tout simplement de gagner leur vie".
(source Barclay Fortin C'est pas juste de la Télé)
Il a décrit la meilleure impression que l'on peut avoir à vouloir faire de la webTV aujourd'hui...
Les mass-media ont été un certain temps une exception à l'échelle de l'histoire de l'humanité: une information pouvait être transmise à des millions de gens à la fois (relisons Wired juillet 2006 The Rise and Fall of the Hit ). Par les réseaux sociaux, l'information possède généralement une moins grande portée (exception faite des rumeurs et autres transmissions virales). On voit un certain retour à une ère du bouche à oreille (aussi rebaptisé buzz marketing pour être plus vendeur) où l'influence et la transmission se fait sur une petite échelle.
L'offre est exponentielle, mais notre attention est linéaire
Dans un court billet hier, Steve Rubel propose ni plus ni moins que The End of the Destination Web Era, la fin des "destinations web", ces lieux virtuels exponentiellement de plus en plus nombreux et qui compétitionnent avec notre attention limitée et fragmentée.
Il expose des chiffres hallucinants (source Nielsen Online), en mars dernier, un américain moyen:
- n'a visité que 111 domaines différents
- consulté qu'environ 2500 pages ,
- avec un temps moyen de 56 secondes par pages.
- les portails et les moteurs de recherche occupent 12 des 75 heures en ligne
- les médias sociaux (Wikipedia, Facebook, YouTube) 4,5 heures par mois...
Une autorité cognitive est cet intermédiaire a qui l'on donne la crédibilité nécessaire de trier l'information pour nous (voir mon billet qui définit le sujet de l'autorité cognitive). Le filtrage par réseaux sociaux est une des stratégies émergentes pour survivre à la surabondance de l'information. L'ensemble de nos connexions trie les informations qui se rendent à nous.
Que ce soit un journaliste, un blogueur, un ami ou la famille, ils trient pour nous et nous font suivre l'information qu'ils pensent qui nous intéressera. C'est eux qui nous diront à quel cabaret se trouve le meilleur spectacle en ville...
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