Une autre grande respiration par le nez. Je me dois d'aller faire une couple de brassées de lavages afin de ne pas « péter plus haut que le trou » comme on dit en bon québécois. C'est que je suis grandement honorée de faire partie de la dernière édition spéciale du Journal Les Affaires. En couverture, on peut y lire le gros titre 15 femmes qui feront bouger le Québec. Voici donc ce qu'on y dit en intro :
Leur vision inspire leurs employés et clients; leurs actions permettent au Québec de se développer. Ces leaders ne font pas qu'influencer : elles changent le monde des affaires. C'est pourquoi, à l'occasion du Gala 2009 du Réseau des femmes d'affaires, qui a lieu à Montréal le 20 octobre, nous vous présentons notre sélection de 15 femmes qui feront bouger le Québec. Qu'elles proviennent des secteurs coopératif, des communications, de la recherche, de l'éducation, du capital de risque et qu'elles soient gestionnaires ou entrepreneures, ces dirigeantes ont toutes un point en commun : elles se sont imposées comme des modèles qui témoignent de la progression des femmes dans l'économie.
Plus spécifiquement, on mentionne :
La gourou des médias sociaux
"Mon blogue est mon seul outil de marketing. Je n'ai plus besoin de chercher des clients. Ce sont eux qui m'appellent." Pas de fausse modestie pour Michelle Blanc. Après tout, elle est l'experte du marketing et des stratégies Internet au Québec, et une influente blogueuse.
Vidons tout de suite la question de son changement de sexe. Pourquoi en a-t-elle autant parlé dans son blogue ? "Comment faire autrement ? Ça ne passe pas inaperçu ! Et puis, j'ai fait ma marque dans les médias sociaux sous le prénom de Michel. Il fallait bien que je dise aux clients pourquoi ils avaient désormais affaire à Michelle."
Selon elle, "les entreprises québécoises sont endormies" en matière de Net transactionnel. À preuve : de 40 à 60 % des dépenses en ligne des Québécois vont à l'étranger. Nos entreprises ont d'autant plus de difficulté à apprivoiser la bête qu'elles craignent d'être critiquées publiquement. Or, une bonne partie du magasinage se fait maintenant sur Internet. "C'est du bouche-à -oreille à puissance mille", indique Michelle Blanc. Les entreprises ont intérêt à suivre la conversation et à y prendre part.
Elle donne l'exemple d'un client, Dessins Drummond, dont le président tient un blogue. Les clients peuvent lui adresser des questions auxquelles il répond. Un jour, il reçoit un mot d'une dame se plaignant que le très grand lit à deux places qu'elle a acheté ne passait pas dans les escaliers de sa maison. Le dirigeant a fait modifier les plans de ses maisons, améliorant ainsi son produit.
"Les entreprises paient des fortunes en groupes de discussion alors qu'elles peuvent obtenir gratuitement le même résultat sur le Web."
Que dire sauf un gros merci à l'équipe rédactionnelle d'avoir songé à ma petite personne, félicitation aux autres sélectionnés et merci à la journaliste Nathalie Vallerand d'avoir rédigé ce trop gentil papier. Je suis rouge (ça va me donner un petit air bronzé pour quelques jours).
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