La statusphere est un terme employé pour la première fois par Brian Solis, célébre bloggeur et consultant en PR 2.0
La Statusphere désigne, Ã la manière de la blogosphére, l'ensemble des personnes qui communiquent, réagissent, interagissent, au moyen de leur status.
Quand on dit status, on pense tout de suite à Facebook, premier réseau social mondial mais Twitter aussi est concerné, peut-être beaucoup plus que Facebook puisque sur Twitter, il n'y a que des status.
La statusphere?
Les status sont un mode d'expression différent de tout ce qu'on a pu encore voir le web.
- Ils sont courts: Un status ou un Tweet est souvent concis (limité à 140 caractères dans le cas de Twitter) et ne peut comporter une analyse ou une construction d'une opinion. Cette concision dans les status n'est pas forcément synonyme d'étroitesse car il est possible d'inclure un lien vers une autre ressource où l'opinion/avis est plus ou moins détaillé.
- Le coté émotionnel: Les status sont souvent mis à jour sur un coup de tête, coup de coeur, coup de gueule...une émotion plus qu'une réflexion. De manière générale, les status comporte soient des réflexions totalement subjectives sur des situations vécues récemment soit une citation célèbre sur une vision des choses plus générale, moins intimiste.
- Le coté immédiat: Un status, surtout quand c'est publié à travers un mobile, sont la résultante d'une situation très récente voir entrain de se dérouler. Le coté récent implique une plus grande part d'impulsivité dans l'expression et forcément moins de place à la réflexion. On met à jour son status très souvent "comme on le sent"
- Ne pas se limiter aux portails d'info et aux blogs
Faire une veille sur quelques sites d'informations et des blogs spécialisés ne permet plus d'avoir une veille complète sur ce qu'on dit sur sa marque. Cela reste souvent l'avis de spécialiste, pas toujours pertinent pour avoir une vision globale.
- Les status sont vrais
Ce coté vrai aussi donne beaucoup plus de crédibilité Ã la statusphére. Un article élogieux sur une marque aura toujours moins de crédit qu'un status d'un consommateur lambda, même s'il a plus d'impact.
- La statusphére est vivante
Le nombre de "status" diffusé par jour est très important d'où l'importance d'un métier comme le Community Manager.
Même si son travail de ne se limite pas à cela, il doit savoir ce que dit "la communauté " sur la marque et cette communauté étant en évolution constante, la statusphére l'est aussi.
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